L'énergie verte de l'Afrique

Roula BORHANI

Une Afrique plus verte avec le gaz

Encore de nouveaux défis pour le continent


Les projets africains sur les énergies renouvelables constituent une partie importante de l’effort mondial de lutte contre le changement climatique.

Pour que les éoliennes et les panneaux solaires il faudrait que le le niveau de vie du continent s’améliore.

Malgré une économie africaine en croissance le produit intérieur brut par habitant reste faible.

Dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, la consommation d’électricité par habitant n’est que de quelques centaines de kilowatt par an sachant que l’indice de développement humain du Royaume-Uni est de 4 000 kilowattheures par personne.

Plus de 600 millions d’africains (soit prés de la moitié de la population du continent) manquent d’électricité. Même pour les ménages et les entreprises ayant accès, l'offre est trop souvent peu fiable. Les pannes d'électricité ne peuvent être atténuées que par une alimentation de secours coûteuse, généralement générée par des moteurs diesel très polluants.

Ce n’est pas la seule source d’énergie sale et non renouvelable utilisée par les Africains pour compenser leur manque d’infrastructures énergétiques. Dans la majorité des pays africains, moins de 25% de la population a accès à des combustibles tels que le bois et le charbon de bois, qui libère une pollution importante et contribue à la déforestation.


Le Constat

  • L’avenir énergétique de l’Afrique inclut nécessairement le gaz naturel qui est la base de nombreux engrais agricoles.

  • Les pays africains, dépourvus d’investissements et d’infrastructures, n’ont pas encore pleinement exploité leurs abondantes réserves de gaz naturel.

  • Le continent abrite 7% des réserves mondiales et l'Afrique subsaharienne aurait un potentiel de production d'électricité de 400 gigawatts.

  • Seize pays africains disposent de réserves de gaz considérables, mais seuls 11 disposent de la capacité de production au gaz nécessaire.

  • L’expansion de l’infrastructure de gaz naturel de l’Afrique favoriserait une industrialisation rapide et améliorerait également ses industries actuelles.

  • 15% du PIB africain provient de l’agriculture (le plus grand secteur économique du continent), avec des rendements agricoles faibles, en partie à cause du prix élevé des engrais qui sont importés.

 


La détermination de l'Afrique 

  • 52 des 55 États membres de l'Union Africaine ont ratifié l'Accord de Paris contre la pollution

  • Avec un nombre impressionnant de projets d'énergie renouvelable tel que le projet solaire Benban en Égypte soutenu par la BERD, d’une capacité prévue de 1 650 mégawatts, du projet éolien de 310 mégawatts du lac Turkana au Kenya et des 4 000 mégawatts d’énergie renouvelable en Afrique du Sud.  

  • Le Sénégal s'engage sur une production d’énergie renouvelable à hauteur de 25% d’ici 2030 (projet PSE), grâce aux nombreux projets éoliens et solaires financés par des fonds privés.


Les perspectives

C'est un fait : les pays en développement doivent accéder à l'énergie avec un rôle prédominant pour le gaz. De plus, avec une population de plus en plus importante, de nombreux pays africains devront s'appuyer sur sur différentes sources d'énergie avec une combinaison possible du gaz naturel et des énergies renouvelables.

Un avenir plus vert et plus éclairer pourrait s'offrir à eux. A suivre !

 


 

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