A ce jour, le commerce intra-africain représente 17% des exportations de l'Afrique, contre 59% en Asie et 69% en Europe.

L'échange des produits manufacturés intra-africains représente 42% du commerce intra-régional, contre 15% des exportations extra-régionales ce qui met l'accent sur l'intégration limitée du continent dans les chaînes de valeur mondiale.

Les axes prévisionnels du Zlecaf 

• L'accord permettrait de receuillir 1,3 milliards de personnes;

• Disposer d'un "bloc économique" de 3 400 milliards de dollars;

• Stimuler les échanges sur le continent africain et améliorer la coopération des pays membres;

• Eliminer les barrières douanières des marchandises en Afrique; 

• Libéraliser le commerce des services.

Quelles sont les avantages pour le Nigéria ? 

• augmentation des sources de matières premières du continent africain;

• un marché plus grand pour commercailiser les biens et services nigérians;

• création de l'emploi en particulier dans la technologie;

• une part de marché plus importante pour le secteur des services financiers qui est prépondérant sur le marché ouest-africain.

Pourra-t-elle y faire face avec ses infrastructures actuelles ?

Pour relever ces défis le Nigéria doit pouvoir améliorer ses infrastructures pour répondre aux exigences du marché.

Les exportations nigerianes hors pétrole ne sont pas au rendez-vous sur les marchés européens, ce qui est dû à la mauvaise qualité des infrastructures.

L'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) aurait récemment mentionné que le développement au Nigéria de systèmes et d'infrastructures de métrologie reconnus au niveau international contribuerait à réduire les obstacles techniques au commerce et à accroître les exportations du pays vers les marchés régionaux et mondiaux.  

Un projet a été mis en place - ONUDI-UE - pour renforcer la qualité institutionnelle des produits nigérians et rémédier au souci de manque de normalisation afin de fournir des services d'étalonnage et de traçabilité garantissant la bonne conformité des produits par les organismes compétents.

C'est pour cela qu'un nouveau laboratoire de normalisation est en cours de construction, s'inscrivant dans la vision du gouvernement de trouver des solutions de remplacement aux exportations de pétrole.

Le gouvernement s’efforce de trouver des moyens d’encourager et d’améliorer les alternatives au pétrole en tant que produits d’exportation, ce qui n'est réalisable que si le pays dispose d’infrastructures de qualité, telles que des laboratoires d’essai de produits.

Pour l'instant les produtis dédiés à l'exportation sont toujours testés au Ghana en attendant la mise en marche effective des différents laboratoires (ingénierie, chimie, alimentation).